Le concept est simple : pendant une semaine entière, entre midi et quatorze heures, les formations de jeunes musiciens se succèdent sur la scène de la salle Simone Weil. Une façon, pour les musiciens amateurs, de tester leurs talents en public, devant les copains rassemblés qui viennent les écouter avant ou après avoir déjeuné, en attendant la reprise des cours de 14 heures.
Cette année, l’organisation a été prise en charge de main de maître par Simon BAEZ et Thibault PAILLOUX. Thibault n’est pas vraiment novice en la matière. Passionné de musique, il anime le site d’infos musicales locales I love Bourges, qui tient informé ses lecteurs de toute l’actualité musicale berruyère. I love Bourges travaille en partenariat avec d’autres associations comme Faut qu’ça Bourges, animé aussi par des jeunes, et qui organise des concerts, au 22 d’Auron particulièrement.
Fort de cette expérience, et parce qu’il envisage aussi un parcours professionnel dans le milieu culturel et musical, Thibaut a décidé de prendre en charge cette année, avec l’aide de Simon, le « Margot Festival ».
Neuf groupes ont été engagés. Tous les genres de musique électrifiés sont représentés, du rock « classique » à la dub en passant par la chanson et les divers mouvements electros. Sur scène se succèdent de jeunes amateurs et des formations plus aguerries comme Massive Dub Corporation qui s’est produit en concert cette année à Bourges, invité par Emmetrop.
Massés dans la salle, les élèves écoutent, rigolent, dansent ou sont émus par les copains qui apparaissent parfois sous un jour complètement nouveau.
Côté organisation « l’administration a été vraiment compréhensive et nous a soutenu » déclare Thibault. On note quelques problèmes techniques. Et puis on « a perdu la liste des participants pour excuser quelques absences à la Vie Scolaire ».
Rien de bien grave donc. Tout s’est très bien passé. Grâce aussi aux techniciens : Antoine TORU à la lumière, et Thomas BOYER au son. Grâce également à Stéphanie BUCHON, Thomas RENAUD, Marc SALSAC qui assuraient l’organisation de la salle, et avaient en charge les problèmes de sécurité.
Une belle semaine donc, où les jeunes ont montré qu’ils étaient capables de porter un projet de bout en bout, de l’idée à la réalisation, en réglant les petits et gros problèmes rencontrés sur le chemin.
Et l’année prochaine ? Thibault espère bien avoir son bac et ne plus être là. Simon qui est en 1ère assurera ! Du côté des innovations, pourquoi ne pas inviter un groupe reconnu - comme les Skatches Bao par exemple — pour clôturer le Margot Festival ? L’événement changerait de dimension. Il faudrait prévoir des subventions ... A nouvelles ambitions, nouveaux problèmes à régler, et nouvelles joies à vivre. Simon et à ses copains sont prêts pour continuer l’aventure.