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Concours de la résistance 2011
Les principaux lieux de répression dans le Cher
jeudi 7 juillet 2005, par
Les principaux lieux de répression dans le Cher
Réalisé par des élèves du lycée Marguerite de Navarre. 1er prix départemental du Concours de la Résistance 2011. (Cliquer sur l’image pour accéder à la réalisation).
Présentation
Durant la Seconde Guerre mondiale, la France bien qu’occupée par les troupes nazies, se maintient en tant qu’Etat français à travers le régime de Vichy. Celui-ci dépend et collabore activement avec l’ennemi, mais conserve une autorité sur la zone libre, située au Sud de la ligne de démarcation (du moins jusqu’en novembre 1942, date à laquelle les troupes allemandes occupent l’ensemble du territoire). A ce titre, il est en droit d’y exercer sa propre répression, ce qu’il fait, à l’encontre de ceux qui remettent en cause son autorité. De leur côté, et en dépit de la collaboration étroite qui existe entre Etat français et autorités nazies, les Allemands mettent en place leur propre système répressif. Il existe donc une double répression : celle de l’autorité allemande qui bénéficie du soutien de Vichy, et celle de l’autorité française elle-même, chacune d’entre elles disposant de ses organes de répression.
Cette double répression très active, s’applique à de nombreux faits, qu’ils soient contre l’autorité allemande ou contre l’autorité française. Les actes de résistance à l’encontre de l’ennemi sont susceptibles d’être sanctionnés à la fois par les Allemands et par les forces françaises, tandis que ceux qui visent l’Etat français ne peuvent être pris en charge que par Vichy.
La répression concerne des faits parfois "minimes", parfois même elle n’est que la réponse arbitraire de régimes qui pratiquent une politique de terreur sur les populations civiles. Elle s’intensifie au cours de la période à la faveur de la remise en cause progressive des autorités. Que ce soit un non respect des lois, un propos hostile au régime, l’adhésion à une idéologie différente telle que le communisme ou une action directe, les sanctions sont immédiates et s’appliquent partout.
En ce qui nous concerne, nous avons choisi d’étudier plus spécifiquement le département du Cher qui nous est apparu intéressant à plusieurs titres notamment parce qu’il porte encore aujourd’hui la cicatrice de la ligne de démarcation alors que le parti communiste était très fortement enraciné dans ce département.
Pour notre travail nous avons pu bénéficier des ressources présentes au nouveau musée de la Résistance et de la Déportation du Cher, aux archives départementales, ainsi que de témoignages directs ou indirects de personnes qui ont vécues ces "années noires". Ce travail est loin d’être exhaustif. Parti de quelques lieux symboliques, il a évolué par la suite à la faveur des sources à notre disposition et de nos rencontres.
Sources - Remerciements
Travail réalisé par Anne-Lise, Clara, Léanna, Pauline, Corentin et Etienne, élèves en classe de seconde au lycée Marguerite de Navarre.