— Le Margot Festival 2010 est-il un bon cru ?
SB : — Absolument. Question organisation, nous nous sommes améliorés. Il y avait moins de blancs entre les passages des différents groupes. Et puis, chaque jour, la salle a été remplie. On peut donc être satisfaits, même si on a eu quelques galères au niveau du matériel.
— Quels sont les groupes qui passent au Margot Festival ?
SB : — Pour l’essentiel, les groupes qui passent sont constitués par des élèves du lycée. Il n’y avait qu’un groupe extérieur invité, programmé vendredi, et il est animé par un ancien élève !
— Quelles musiques étaient représentées cette année ?
SB — Un peu tout. Nous sommes éclectiques ! Rock, Folk, Acoustique, Rap et Jazz electro.
— Des groupes expérimentés ou des purs amateurs ?
SB — Un peu des deux. Plusieurs groupes ont déjà joué en salles ou dans des bars. Pour d’autres, c’était sans doute leur première scène.
— Est-ce que le Margot Festival peut être un tremplin ?
SB — Non, je ne pense pas. Mais ça fait quand même une expérience intéressante. La salle est grande, la scène est correcte. On mutualise le matériel son et on dispose d’un éclairage. Dans bien des bars de Bourges, les conditions ne sont pas si bonnes. Et puis il y a le public. Jouer devant plus de 300 personnes, ça impressionne quand même !
— Le Festival Margot est-il connu à l’extérieur du lycée ?
SB — Nous avons fait une annonce sur Facebook. Mais pour l’essentiel, je crois que c’est un événement qui concerne surtout Margot.
— Des profs sont venus vous écouter ?
SB — On en a vu oui. Mais ils se font discrets. Cela nous a fait plaisir quand même !
— Et pour l’avenir ?
SB — J’espère bien sûr que ça va continuer. Moi je ne serai plus là. On compte sur les bonnes volontés pour l’organisation et l’aide technique. On voudrait que les élèves soient moins passifs, qu’ils se prennent en charge et qu’ils animent davantage la vie du lycée.